[ultimate_heading main_heading= »LA CONNEXION ENTRE LE CERVEAU ET LES INTESTINS : » heading_tag= »h4″ alignment= »left » spacer= »line_only » spacer_position= »bottom » line_height= »1″ line_color= »#e75a7c » margin_design_tab_text= » »][/ultimate_heading]

La connexion entre le cerveau et les intestins :
pour aller à la source d’un cerveau en difficulté ?

Le défi assez amusant d’aujourd’hui de la santé cérébrale vise votre cuisine. Il est important de se rappeler que l’industrie alimentaire tient votre cuisine en otage. Pas de doute, vos placards et garde-manger sont remplis de produits ultra-transformés. Détoxifier votre cuisine vous permet d’échapper à ces chaînes et transformer votre cuisine en un lieu de bien-être. Une cuisine saine constitue la base d’un intestin sain et d’une santé saine.

Si votre cuisine devient une zone digne de confiance contenant seulement des aliments qui nourrissent plutôt que de vous nuire, alors vous ferez automatiquement les bons choix. Si vous la remplissez de produits destructeurs, il y a de grandes chances que vous en mangerez, malgré votre bonne volonté !

La première étape consiste donc à détoxifier votre cuisine. Jetez toute malbouffe! S’il n’y en a pas, vous n’en mangerez pas. C’est si simple. Si vous devez monter dans votre voiture et conduire cinq km, vous allez probablement laisser tomber ce beignet, ce biscuit ou cette crème glacée dont vous avez envie. Vous supprimerez des moyens de vous saboter inconsciemment.

J’ai créé un processus en quatre étapes pour désintoxiquer efficacement votre cuisine et la réapprovisionner en aliments sains.

Étape 1: Réservez-vous une heure pour purger votre cuisine. Réservez-vous une heure pour purger votre cuisine

Programmez-le dans votre agenda si vous en avez besoin. Cela nécessite un travail de détective : lire les étiquettes des aliments pour déceler le sucre ajouté et d’autres ingrédients indésirables qui n’appartiennent pas à une cuisine saine. Préparez un grand sac poubelle (rincez les contenants et recyclez si vous le pouvez) pour jeter tout cela. Cela peut prendre plus ou moins de temps en fonction de la quantité de déchets cachés et d’ingrédients toxiques dissimulés dans votre placard ou votre réfrigérateur.

 

Examinez les étiquettes

Étape 2: Examinez les étiquettes.

Idéalement, remplacez tout ce qui est discutable avec de vrais aliments frais ou entiers sans étiquettes. Un avocat ou un kiwi frais ne sont pas accompagnés d’un étiquetage nutritionnel, d’un code à barres ou d’une liste d’ingrédients. Si vous décidez de conserver les aliments avec des étiquettes, suivez ces règles.

Concentrez-vous sur la liste des ingrédients, pas sur les «faits nutritionnels» qui sont principalement conçus et développés dans le cadre d’énormes efforts de lobbying de l’industrie alimentaire pour vous confondre et compliquer vos efforts pour manger sainement.

Si vous ne reconnaissez pas un mot, si vous n’arrivez pas à le prononcer ou s’il est en latin, ou si vous ne l’avez pas dans votre placard comme ingrédient pour une éventuelle recette -maltodextrine, par exemple- alors ne l’utilisez pas.

Sur chaque liste d’ingrédients, notez que le composant le plus abondant est écrit en premier. Les autres suivent dans l’ordre décroissant selon leur poids.

Soyez conscient des ingrédients qui peuvent ne pas figurer sur la liste. Certains peuvent être exemptés des étiquettes. Débarrassez-vous de ces aliments.

Méfiez-vous des aliments dont l’étiquette présente des allégations de santé. Celles-ci signalent généralement un stratagème de marketing pour vous faire croire qu’ils sont bons pour vous alors qu’ils sont vraiment juste des aliments qui se prétendent sains. Des produits comme les boissons sportives, les barres énergétiques, et même les pains multigrains (qui contiennent souvent du sirop de maïs riche en fructose) entrent dans cette catégorie.

Étape 3: Jetez ces aliments

Lorsque vous désintoxiquez votre corps, vous éliminez les toxines nocives. De même, lorsque vous détoxifiez votre cuisine, vous voulez vous débarrasser de toute nourriture qui contient ces ingrédients nocifs :

Vous connaissez probablement les sucres évidents, mais prenez conscience des sucres cachés dans les vinaigrettes, les aliments transformés, les boissons et même les aliments «sains» comme les céréales et le blé. Le sucre passe inaperçu par de nombreux alias. Tout comme les garçons nommés Andrew se font appeler souvent par Andy ou Drew, le sucre pourrait être appelé jus de canne biologique, miel, agave, sirop d’érable, sirop de canne ou mélasse.  Le sucre se présente sous 257 identités différentes !  La plupart sont fabriquées à partir de maïs avec des noms que vous ne reconnaîtriez pas – comme la maltodextrine – qui vous rendent… gros et accro. Regardez attentivement les condiments comme la vinaigrette, la sauce barbecue ou le ketchup, qui sont souvent des pièges à sirop de maïs riche en fructose.

Mauvais gras. N’ayez pas peur du gras. Il ne fait pas grossir, mais les mauvais gras peuvent causer des ravages métaboliques graves. Jetez toutes les huiles de cuisson hautement raffinées comme le maïs et le soja, les aliments frits que vous avez conservés dans votre congélateur et la margarine ou le shortening. Ceux-ci ont des gras trans dangereux qui créent une inflammation et causent des maladies cardiaques. Scrutez sur les étiquettes les mots «graisse hydrogénée» :  celle-ci est une autre expression pour les gras trans, qui a finalement été déclarée non sécuritaire à la consommation par la Food and Drug Administration (FDA).

Édulcorants artificiels. Jetez la nourriture contenant des édulcorants artificiels de toutes sortes (aspartame, NutraSweet, Splenda, sucralose, et alcools de sucre – tout mot qui se termine par « ol », comme le xylitol ou le sorbitol). Le stévia peut être meilleur que l’aspartame, mais seulement l’extrait de plante entière, pas le PureVia ou le Truvia, qui sont fabriqués par Pepsi et Coca-Cola et sont des extraits chimiques de stévia. Et utilisez-le avec parcimonie. Un nouvel édulcorant non calorique qui provient de fruits du moine, riches en antioxydants, peut également être utilisé en petites quantités. Mais rappelez-vous, tout édulcorant peut vous donner faim, abaisser votre métabolisme, créer des gaz, et stocker de la graisse sur votre ventre. Je ne suis pas un grand amateur de ces produits.

Une petite note concernant les ingrédients que vous ne pouvez pas prononcer. Si vous achetez un produit ayant une étiquette nutritionnelle, il devrait y avoir moins de cinq ingrédients et tout ce qu’un enfant de 3e année pourrait lire facilement comme « tomates, eau, sel ». Concentrez-vous sur la liste des ingrédients et non sur les « données nutritionnelles ».  Celles-ci sont principalement conçues et développées dans le cadre d’énormes efforts de lobbying de l’industrie alimentaire pour semer de la confusion et compliquer vos efforts de manger sainement.

Tout aliment ou ingrédient potentiellement douteux. Les aliments apparemment inoffensifs comme les épices et les assaisonnements peuvent contenir de la maltodextrine, de l’extrait de levure autolysée et même du sirop de maïs à haute teneur en fructose qui n’ont pas leur place dans une cuisine saine.

Étape 4: Faites le plein de ceux-ci!

Maintenant que vous avez purgé votre cuisine des aliments malsains, vous voudrez garnir à nouveau votre réfrigérateur, vos armoires de cuisine et vos placards avec des aliments frais et sains.

Les légumes non féculents sont des cadeaux. Mangez-en autant que vous le voulez! Limitez les fruits, car ils augmentent votre niveau d’insuline. Les baies sont un meilleur parti. Lorsque cela est possible, choisissez des produits biologiques, de saison et locaux. Lorsque vous le pouvez, évitez la plupart des fruits et légumes contaminés par les pesticides en consultant la liste «Dirty Dozen» du Groupe de travail environnemental (www.ewg.org) et choisissez plutôt dans la liste «Clean Fifteen» les options les moins contaminées. Assurez-vous simplement que vous achetez des variétés non assaisonnées ou non sucrées. Consultez également le marché de votre fermier local ou l’agriculture soutenue par la communauté (CSA). Vous pouvez trouver celui qui vous est le plus proche sur www.localharvest.org.

Aliments secs. Ces aliments de base ont généralement une durée de conservation plus longue et comprennent des noix et des graines crues ou légèrement grillées et des légumineuses.

Herbes, épices et assaisonnements. Vous serez contents d’avoir à portée de main une gamme d’ingrédients secs, y compris les assaisonnements et les épices. Achetez bio quand vous le pouvez. Comme vous n’utilisez qu’un peu à la fois de certains d’entre eux, ils ont tendance à durer longtemps et vous en tirerez le maximum de valeur nutritive. Parmi mes favoris, citons l’huile d’olive extra vierge, l’huile de noix de coco extra vierge, le sel de mer, le poivre noir fraîchement moulu, les assaisonnements et les épices. Lisez simplement vos étiquettes pour vous assurer qu’elles ne contiennent pas de sucre caché, de gluten ou d’autres additifs problématiques.

Prenez l’habitude de garder ces prochains produits dans votre réfrigérateur et votre congélateur. Lors de la sélection du bœuf ou de la viande, choisissez du bio, dans la mesure du possible.

Les choix optimaux de protéine *** incluent:

  • Œufs et poulets ayant grandis en liberté (et non en cage)
  • Viande nourrie à l’herbe (bœuf, agneau, bison, buffle)
  • Fruits de mer à faible teneur en mercure, sauvages ou issus d’élevage responsable (sardines, saumons, harengs, plies, palourdes, crabes, huîtres, perches, goberges, crevettes, sole, calmars, truites, corégones, etc.).

Assurez-vous d’éviter les poissons riches en mercure, comme le thon, l’espadon et le bar chilien.

Avec ces stratégies, vous êtes prêt à commencer à détoxifier votre cuisine. Votre cerveau et votre intestin seront heureux de votre transformation !

Mark Hyman, MD

Auteur de la série ‘Broken brain’

Traduction libre de l’anglais par la Clinique Santé Nouveau Monde

*** NdT :  L’auteur de cet article ne mentionne pas les protéines végétales.  Nous ne préconisons pas la consommation de viande ou de produits animaux en général.  Les bonnes protéines végétales complètes se retrouvent dans le tofu, le tempeh, et l’association d’une légumineuse et d’une céréale (ex : riz et lentilles), ou d’une légumineuse et d’une noix ou graine (ex : fèves rouges et graines de tournesol). Il y a tant à dire sur les sources de protéines et leur complémentarité que cela pourrait faire l’objet d’un prochain article!

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5 commentaires

  1. Merci pour ce bel article. Je vais épurer encore un peu mon garde-manger.

    Quoi utiliser quand je fais des brownies aux fruits, j’y ajoutais un peu de sirop d’érable (moitié de la quantité, le stévia a un arrière goût ou du chocolat noir à 85 %

  2. – Ma solution préférée… à tout les problèmes !! –
    Si chacun était Lui-Même, simplement, il n’y aurait JAMAIS d’erreur.
    Nous vivrions l’amour et le respect de nous-mêmes et des autres, tranquillement.
    Pourquoi courrir ??
    L’orsqu’on est dans notre cœur, il n’y a JAMAIS d’erreur !

    Merci pour cet article vraiment pratique et surtout… « bio-logique », qu’on se le dise !!

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